3151. Se savoir fou, c’est ce qu’il reste de raison quand on est fou.

3152. En politique, c’est quand on commence à traiter les autres d’imbéciles que s’instaurent les conditions de la guerre civile.

3153. Rien qui ne soit fait de main d’humain qui n’ait pour finalité le corps.

3154. Prendre les autres pour des imbéciles est une imbécilité.

3155. L’égocentrique est un fan de Lego.

3156. La radicalité de la pensée sans l’ouverture d’esprit n’est pas une recherche découverte du monde mais un renfermement sur soi.

3157. Le plaisir du moment (bien réel) a toujours tendance à l’emporter sur la souffrance du futur (notion abstraite). Seule la raison peut contrecarrer ce mouvement. Ainsi se dessine l’articulation, le combat entre l’émotion et la raison, entre le vécu et le conceptuel, l’un n’allant pas sans l’autre, le combat entre le mal et le bien.

3158. On peut dire que la raison et le concept de l’émotion.

3159. La raison est à l’émotion ce qu’un parent suffisamment bon est au bébé.

3160. L’invention des poids-lourds remonte à l’Egypte ancienne : tout le monde connait le fameux Toutankhamion.

3161. Mieux vaut pleurer que de ne pas avoir de cœur.

3162. Ma zone de confort est mon propre corps.

3163. Sortir de sa zone de confort c’est se mettre en mouvement pour l’accroître.

3164. Quand l’ébéniste a la gueule de bois Amboise rit.

3165. Se reconnaître dans l’autre (neurones miroirs) explique le besoin grégaire d’être en sécurité avec ceux qui pensent comme nous (voir 2548 : Ce qui unit les uns divise des autres).