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    2031. L’horreur est humaine.

     

    2032. L’optimiste est un pessimiste qui manque de confiance en lui.

     

    2033.L’instinct de mort est un instinct de vie parce qu’il est une recherche d’intensité.

     

    2034. La reconnaissance d’Odette est empruntée.

     

    2035. Epitaphe imaginaire : « Enfin tranquille ! »

     

    2036. Le sens est un parasite à l’être.

     

    2037. Il ne faut pas faire de mal à celui qui vous fait du mal sinon il dira que c’est vous qui lui faites du mal.

     

    2038. Le vrai flemmard, c’est celui qui fait tout de suite ce qu’il a à faire pour ne plus rien avoir à faire.

     

    2039. Où iront les riches pour profiter tranquillement de leurs biens, s’ils sont entourés de pauvres ?

     

    2040. Le chien chie là.

     

    2041. Ça fait beaucoup moins mal quand c’est l’autre qui souffre.

     

    2042. Explication ne vaut pas excuse.

     

    2043. Offre d’emploi : offre où une expérience préalable est requise.

     

    2044. Si le monde tournait rond ça ne se saurait pas.

     

    2045. La réalité est un pivot sur lequel s’articulent différents points de vue.

     

     

     


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    L'éthique est alimentaire (et non pas "l'étiquette alimentaire", hein !)

     

    Cher Dominique, merci pour ce bel article que ton humour rend tellement humain, et sensible : http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2017/11/a-propos-de-l-ethique-et-de-l-hygiene-alimentaires-demandez-le-menu.html

    Il y a à mon avis, dans ces mouvements (dont font partie les végétariens, végétaliens, végans, mais bien d'autres aussi qui concernent plus des régimes politiques...), l'expression que nos sociétés sont décrédibilisées parce qu'elles sont ressenties comme n'étant plus à même d'assurer notre survie individuelle et de groupe en toute sérénité. La passion, les angoisses, tendent à rendre irrationnels des mouvements qui s'orientent vers la destruction physique de nos sociétés, ainsi que des lemmings (remise en cause des institutions politiques, journalistiques, juridiques, scientifiques, théories du complot..)

    Argument : si l'homme devait exercer sa domination sur la nature, et maximiser le nombre de vies sur terre alors il ne laisserait que des bactéries et se détruirait aussi, car la chaîne alimentaire impose violence et cruauté, et je crois que tuer un gibier d’un coup de fusil est peut-être moins rude que de le manger tout cru, voire vivant comme parfois dans le règne « animal ». Pareillement : autant préserver les vaches qui disparaîtraient par centaines de milliers si leur viande ne devait plus être mangée. Moins de vies, cela serait-il mieux ? Sachant que les pollutions des ruminants doivent être adressées ?

    Un autre argument : si l’homme disparait il signera définitivement la plus grosse extinction de masse jamais vue, car il est désormais le seul à pouvoir agir pour que cela n’aille pas jusqu’à son terme, même s’il en est à l’origine.

    Enfin, extraire l’homme de l’ordre naturel des choses, ordre qui lui a donné le pouvoir d’utiliser ce même ordre pour satisfaire ses besoins personnels, ressemble à un point de vue arbitraire mu par l’émotion plus que par la raison. Car l’homme ne fait qu’agir mu par son instinct, comme n’importe quel animal, en se multipliant jusqu’à que les ressources raréfiées ne lui imposent un déclin. D’ailleurs il n'est pas impossible que l'avènement des algorithmes ne permette justement de sauver la planète.

    Son esprit lui permettra-t-il de renverser la vapeur ? Pas sans, à mon avis, une révolution éthique (je prépare un livre sur le sujet de l'éthique, qui doit paraître après un autre sur les biais psychologiques ; ça y est, j’ai vendu mon ketchup).

    De toute façon, qu’est-ce que l’homme à l’échelle géologique ? D’autres milliards d’années verront sans doute d’autres intelligences, sans qu’aucune trace de nos pollutions puissent y demeurer. Donc restons humbles, proches de nous-mêmes comme proches d’une nature dont nous dépendons totalement pour notre survie, et agissons avec compréhension, bienveillance, douceur et raison, afin que le mal que pourrait déchaîner nos passions ne nous détruise et la nature avec.

     

    Voici un autre article que je crois être à l'origine de ce petit débat, par Jean-Louis Schmitt :

    http://natureiciailleurs.over-blog.com/2017/11/les-nations-les-races-et-les-especes.html

     


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  • Farandole de l’absurde (94)

     

      

    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

    2/11/2017 M6, La Meilleure Boulangerie de France. La commentatrice : « Non mais ce n’est pas la taille qui compte, c’est le goût ». Elle parlait des lardons, bien sûr, bande de gros dégueulasses !

     

    2/11/2017 BFMTV : le secrétaire à la défense Britannique a dû démissionner. Il aurait posé la main sur le genou d’une journaliste il y a cinq ans.

    « …J'ai souvenance

    Que près d’une pin-up passant,

    La faim, le parfum du gazon, et je pense

    Quelque diable aussi me poussant,

    Je voulus de ce pré humer l’odeur de mangue.

    Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. 

    A ces mots on cria haro sur le baudet.

    Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue

    Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,

    Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.

    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

    Humer l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! »

     

    La Tonfaine, Les abdominaux malades de la peste.

     

     

    2/11/20177 « Bienvenus sur la radio LDP, la radio qui ne sait pas dire chut ! Nous recevons aujourd’hui Bébert, président fondateur du Comité d’Autodéfense des Chasseurs Amicaux :

     

    -          Bonjour Bébert, alors je crois qu’aujourd’hui vous voulez nous faire partager un coup de gueule, de quoi s’agit-il ?

    -          Eh bé voilà…

    -          Parce que la période de la chasse est revenue, alors vous devriez être plutôt content non ?

    -          Bé crédiou ! Non, c’est justement que…

    -          Ne craigniez-vous pas de lasser à force de toujours vous plaindre ?

    -          Ben, voyez-vous…

    -          Parce que pour beaucoup, les chasseurs sont des bêtes assoiffées de sang, des brutes épaisses doublées de pochtrons, votre avis ?

    -          Hof…

    -          Bien, merci mon cher Bébert pour votre « disertitude ». Vous serez naturellement toujours le bienvenu sur la radio LDP pour y exprimer votre point de vue du tout.  LDP, la radio qui ne sait pas dire « chut ! ».

     

     

     

     


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