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    2076. Il ne faut pas espérer joindre les deux bouts en restant allongé…

     

    2077. Le plaisir est au Bien ce que l’enfant est au sage.

     

    2078. Les deux mamelles des génocides : haine et indifférence.

     

    2079. Solitude : moment où l’on peut pleurer tranquillement sans enquiquiner qui que ce soit.

     

    2080. Si la passion est étrangère à la raison, alors la raison n’existe pas.

              

    2081. Le mal est un exercice rapide qui mène au malheur, le bien un travail lent qui mène au bon.

     

    2082. L’intériorité est un paysage aussi vaste que le monde pour qui sait y voyager.

     

    2083. Parfois l’inconscient n’attend qu’une branche de réalité pour se poser.

     

    2084. Chaque pas à l’intérieur de soi commence par une question et finit par une réponse.

     

    2085. Tout le monde approuve le prénom du fils Hess : Jacky.

     

    2086. C’est quand on a du cœur qu’on met la main au portefeuille.

     

    2087. La vérité est un mensonge qui ne dit pas son nom.

     

    2088. Nous sommes libres… à l’intérieur d’un système de contraintes, dont celle de nos émotions n’est pas la moindre.

     

    2089. Rien de plus dangereux ni de plus commun que celui qui est prêt à imposer sa vision du bien par la violence.

     

    2090. Si l’ami de l’art se nomme prohibition alors son ennemi c’est l’inhibition.

     

     

     


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    En réponse à Jean-Louis : (voir : http://natureiciailleurs.over-blog.com/2018/01/des-oiseaux-du-jardin-a-notre-maniere-de-nous-alimenter.html)

     

    S - ...Il faut une croissance verte et non pas une décroissance, déstructurante.

     

    JLS - Quant à associer une quelconque croissance à la couleur verte, voilà qui, personnellement, me laisse assez dubitatif ! Je pense qu’il s’agit là d’un certain art de la dialectique permettant de poursuivre le développement économique en l’enduisant d’un positionnement écologique (un genre de greenwashing en somme) pour, en définitive, ne rien changer et continuer allègrement comme avant ! 

     

    S - La croissance zéro, c'est plus de chômage, plus d’inégalité, et à terme la désintégration violente des sociétés, dont l'effondrement des services médicaux, des systèmes de retraite, de la sécurité de chacun, etc...

     

    JLS - Donc, autant de bonnes (?) raisons de ne surtout rien changer !

     

    S - C'est ton interprétation, ce n'est pas la mienne.

    A chaque fois (au XXème siècle, et à ma connaissance) qu'on a voulu tout tournebouler cela s’est traduit par des catastrophes humanitaires où des millions (ou milliers) de gens ont perdu la vie (Mao, Staline, Hitler, Pol Pot, mais aussi, avant :  Napoléon, etc., etc..).

    La croissance verte doit nous mener vers un lien plus proche entre humains et environnements et renverser la vapeur. La décroissance au contraire privera l'humanité de tous moyens d'agir pour rectifier une situation déjà catastrophique, et donc ne pourra rien régler. Elle ne fera qu’aggraver la situation parce que les humains vivront au jour le jour (Banerjee/Duflo : Repenser la pauvreté) et pour cela ils n'hésiteront pas à sacrifier un peu plus, dans l'urgence, la planète sans parler des guerres et violences qui en découleront.

    Certes l'humanité semble s’être discréditée à tes yeux (alors qu’elle mériterait ton indulgence car elle n’est pas toute puissante ni extralucide) ainsi qu'aux yeux de beaucoup, et cela se traduit par des doutes voire des rejets de ses institutions (politique, légale, presse, santé, enseignement, forces de l’ordre, régionalismes), avec, souvent à la clé des croyances de type complotiste, et des désirs de schémas sociaux radicalement différents. Mais je le répète, à chaque fois que, mus par l’émotion, l’humain a opté pour des actions qui ont résulté dans la destruction, ce sont des êtres vivants qui sont morts.

    L’émotion (aussi légitime soit-elle) ne valide pas pour autant, sur le plan de la raison, des solutions simplistes qui, ignorant la complexité du social, résultent en destructions. Si vraiment tu souhaites que la planète sorte de cette impasse alors tu ne peux que vouloir de la croissance, et non pas de la décroissance, car la décroissance la mènera à sa perte.

    Il faut également se méfier aux niveaux individuel et groupal d’une tendance que nous avons tous de stimuler, de nourrir nos émotions (ce qui rend d’autant plus difficile le fait de s’en départir, sans parler de la jouissance perverse, en l’occurrence ici, nihiliste). Cela fait que nous ne sélectionnons que des éléments qui nous confortent dans nos positions (dissonance cognitive), quitte à dégrader ou à rester aveugle à autrui,   à leurs idées et à leurs façons de vivre, ce qui nécessairement nous oriente alors vers le simplisme et la violence : dégrader l’autre ou ses idées est déjà le premier pas qui justifie la violence de ceux qui vont l'exercer.

    C’est aussi une façon de se croire meilleur aux dépens des autres, en affirmant que nos idées ou nos valeurs, ou nos façons de vivre, valent mieux que celle des autres. Et je n’en vois hélas que trop de fois l’exemple dans ton blog notamment à l’égard des chasseurs (et pourtant je n’aime pas la chasse), mais aussi à l’égard du mode de fonctionnement de l’humanité. Or là sont des germes de la violence sociale, de la mort de la démocratie (Maurice Duverger : De la dictature), mais aussi de la mort de la planète…

    La seule solution est donc pour moi politique, associative et non violente et non pas dans la radicalité destructrice et ce surtout que l’initiative individuelle que tu sembles prôner ne sera jamais assez massive (à cause de la pauvreté notamment) pour atteindre son but.

     

     

     

     

     


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    2061. L’unicité (absolue), c’est le néant.

     

    2062. La passion est un aveuglement qui fait qu’on ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

     

    2063. La question est le dénivelé de la réponse puisque c’est de la question que découle la réponse.

     

    2064. L’émotion est contagieuse.

     

    2065. Une réalité est un arbre où se côtoient bons fruits et fruits empoisonnés. Il ne faut pas réduire l’arbre au fruit que l’on cueille.

     

    2066. L’excitation émotionnelle est le carburant de l’extrémisme.

     

    2067. L’humanité, aveugle à elle-même.

     

    2068. Pourquoi acheter beaucoup de PQ ? Pour tenir le siège.

     

    2069. On a niqué, on a niqué, et puis tu es né, et puis on a paniqué.

     

    2070.  Roi : God save the King.

                 Reine : God save the Queen.

                 Transexuel : God save the Quing.

     

    2071. Gagne, père ! Gagne, père !

     

    2072. Hippisme :  pratique des hippies.

     

    2073. Il ne faut pas remettre à demain ce qu’on pouvait faire hier.

     

    2074. La haine, c’est la merde du cœur.

     

    2075. Réchauffement climatique = refroidissement géopolitique.

     

     

     


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