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    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

     

    19/4/2017 Pour cette dernière émission de l’interview « sérum de vérité » avant les élections, nous allons demander à chaque candidat en quoi il aimerait se réincarner.

     

     

    -          M. Macro ?

    -          En Angel Face*, c’est lui qui me correspond le mieux et je vois dans ma destinée la sienne.

     

    -          M. Méchancon ?

    -          En César !

    -          Le sculpteur ?

    -          Mais non ! Bougre d’andouille ! L’empereur !

    -          Pourquoi ? Parce qu’il aimait se faire mettre ?

    -          Mais vous le faites exprès ma parole ! Non,  c’est parce qu’il régnait sur le monde.

    -          La belle affaire. Il n’en est pas moins mort et enterré maintenant.

     

    -          M. Fillon ?

    -          Vous voyez les fouines de « Qui veut la peau de Roger Rabbit » (à ne pas confondre avec l’autre monument du 7ème art « Qui veut la bite de Roger Rapeau ») ? Je trouve qu’elles me correspondent bien.

     

    -          Miss Piggy ?

    -          En cochon.

    -          En truie vous voulez dire.

    -          Non en cochon.

    -          Pourquoi ?

    -          D’abord parce que tout est bon dans le cochon, ensuite parce que je suis un garçon en réalité.

    -          Ah ! Maintenant que vous le dites c’est vrai que votre voix est un peu grave,  tout comme vos propos d’ailleurs, selon certains en tout cas…

     

    -          Monsieur Jamòn ?

    -          Excusez-moi mais vous venez de boire mon verre d’eau**.

    -          Argh ! Est-ce que je dois donc dire à tous nos auditeurs que je suis une pustule vivante, un bubon noir, une langue de pute perfide qui n’a comme seul objet que de dire du mal de l'humanité, de la trainer dans la boue, de lui mettre le nez dans ses turpitudes, et d'en exulter ?

    -          Ah ! Si c’est vous qui le dites, mon cher Stef, je vous crois sur parole ! Allez, c’est pas tout ça mais j’ai une élection à perdre moi.

     

    * Angel Face était un personnage de la BD Blueberry, beau et malveillant, dont le visage fut défiguré dans la chaudière d’une locomotive.

     

    ** Celui avec du Penthotal.

     

     

     


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    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

    17/04/2017.   Tensions avec la Corée du Nord : la Russie somme les Etats-Unis de ne pas violer les règles de droit international. Comme avec la Crimée ou l’Ukraine, vous voulez dire ? Comme avec les bombardements des hôpitaux à Alep, peut-être ? Quand on veut donner des leçons aux autres on ne fait pas ce qu'on leur reproche.

     

     

    19/4/2017 Dans notre numéro d’aujourd’hui d’interview « sérum de vérité » nous allons interroger les candidats sur cette question épineuse : l’échec doit-il être récompensé ou le succès sanctionné ?

     

    -          M. Fillon ?

    -          Vous avez des questions bizarres, vous. Non, bien sûr l’échec doit être sanctionné.

    -          Pourtant quand vous étiez premier ministre, le chômage est passé de 7.7% à 9.3%. On peut difficilement appeler ça un succès, et vous vous représentez ?

    -          C’est un signe que notre politique n’est pas allée assez loin dans la réduction des déficits et des fonctionnaires.

    -          Oui, mais moins de fonctionnaires égal plus de chômage non ?

    -          Eh bien regardez, avec Hollande le chômage est passé de 9.3% à 9.7% alors qu’avec moi il était plus bas. Cela démontre bien que ma politique était la bonne…

     

    -          M. Emmanuel Micron ?

    -          Notre politique de réduction des déficits n’est pas allée assez loin. C’est pour cela qu’il faut voter pour moi.

    -          Un peu comme si on se tapait la tête contre un mur et qu’il ne tombe pas ?

    -          Il finira bien par céder. Il faut juste y aller un peu plus fort.

     

    -          Miss Piggy ?

    -          Mais dans quel monde vivons-nous?! C'est le succès qui doit être récompensé ! Et pas l’échec des Micron-Fillon avec qui c'est toujours le même disque.

    -          Et vous, qu’elle est votre succès ?

    -          Ah, eh bien je suis contente que vous posiez la question voyez-vous, car personne ne fait mieux que moi le succès aux noix ! On dit d'ailleurs souvent que je suis la reine des tartes !

     

    -          M. Méchancon ?

    -          Il faut sortir de ces grilles d’évaluation néolibérale qui ont mené la France là où elle est, c’est-à-dire à la catastrophe.

    -          Que proposez-vous alors ?

    -          Je propose qu’on donne du travail à tout le monde.

    -          Mais il faut bien que le travail bien fait soit mieux récompensé que le travail mal fait non ?

    -          Ah bon ?! Mais qui vous dit qu’il doit être récompensé, le travail ?!

     

    -          Bien, M. Benoît Jambon ?

    -          Je suis d’accord avec Méchancon. Il faut se libérer des grilles.

    -          Des grilles ?

    -          Oui, des grilles derrière lesquelles le travail nous emprisonne. Donnons de l’argent à tout le monde et laissons le travail aux robots.

    -          Et qui va faire les robots ?

    -          D’autres robots.

    -          Et que vont faire les êtres humains pendant ce temps ?

    -          Ils vont regarder à la télé d’autres êtres humains s’entretuer.

    -          C’est ça votre notion du succès ?

    -          Ah parce que vous préférez que ce soit nous qui nous entretuions ?

     

     Bien, nous donnons rendez-vous à nos fidèles auditeurs pour une prochaine interview « sérum de vérité », la seule émission où les candidats ne vous racontent pas de mensonges, même s’ils racontent toujours autant de conneries.

     

     

     


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  • Farandole de l'absurde (80)

     

     

    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

    18/04/2017.   Comme j’ai un train à prendre,  j’ai administré aux candidats une double dose de penthotal, afin qu’ils abrègent l’insupportable verbiage qui semble être l’apanage des politiciens. Aujourd’hui le thème de l’ interview "sérum de vérité" est l’économie.

     

     

    -          Pouvez-vous nous décrire votre programme économique ? Miss Piggy ?

    -          Le même que celui de Méchancon.

    -          M. Méchancon ?

    -          Le même que celui de Miss Piggy.

    -          (Miss Piggy :) Pompeur !

    -          (Méchancon :) Suceuse !

    -          Du calme ! Du calme ! M. Macraute ?

    -          Le même que celui de M. Hollande, mais en mieux.

    -          M. Fillon ?

    -          Le même que celui de M. Macraute, mais en pire.

    -          Bien, à votre tour M. Hamon, et ne vous ratez pas, vous êtes au plus bas dans les sondages.

    -          Vous pouvez répéter la question ?

    -          En matière d’économie, quel est votre programme ?

    -          Sur France2, ya un programme qui parle d’économie animé par Langlet, j’aime bien, ça me fait dormir.


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  • Farandole de l'absurde (79)

     

     

    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

    17/04/2017.   Nous avons vu, récemment, plusieurs personnages politiques de premier plan mentir devant la France entière. Nous interrogeons donc aujourd’hui quelques candidats à ce sujet, sous Penthotal bien sûr, histoire qu’ils ne nous racontent pas de carabistouilles.

     

     

    -          Miss Piggy, une fois de plus honneur aux dames. Vous arrive-t-il de mentir ?

    -          Mais je mens sans arrêt. Celui qui ne ment pas est mort en politique.

    -          A quoi attribuez-vous cela ?

    -          La réalité est dure. On ne vote que pour la changer. Et le rêve c’est bien ce qui change en tout premier lieu de la réalité. Les Français votent donc pour le rêve.

    -          Mais le rêve n’est pas un mensonge.

    -          Si, c’est un mensonge quand on le fait passer pour la réalité.

    -          Et c’est ce que vous faites ?

    -          Non moi je suis plus intelligente que ça. Je dénonce les difficultés de la réalité, et du coup les gens trouvent que je suis sensée, et que mes propositions doivent l’être aussi.

    -          Elles ne le sont pas ?

    -          Non, elles ne visent qu’à me faire accéder au pouvoir.

    -          Chaque candidat, du plus petit au plus grand, affirme sa certitude d’être élu Président de la République. Et vous ?

    -          Tous mentent y compris moi. Sauf que moi je fais tout pour ne pas être élue.

    -          Quoi ?!

    -          Ben oui, je préfère qu’un autre s’y colle, échoue, et ensuite les électeurs se tourneront vers moi avec d’autant plus de conviction. Ce n’est que comme ça que je briserai le plafond de verre.

    -          Une fois que vous aurez le pouvoir, que ferez-vous ?

    -          De l’argent.

    -          De l’argent ?

    -          Ben oui, de la thune, de l’arsouille, du flouze quoi.

    -          Et vous croyez que les citoyens vous laisseront faire ?

    -          Vous savez entre une balle dans la tête et dix balles dans le portefeuille, leur choix sera vite fait. Je compte donc rencontrer une grande adhésion à ma politique. Regardez Poutine, il a réussi lui, en utilisant cette méthode, et il est milliardaire…

     

     

    -          Bien nous recevons maintenant le manuel Macroute. Bonjour M. Macroute, vous arrive-t-il de mentir ?

    -          Alors moi j’ai trouvé une façon imparable de moins mentir.

    -          Ah bon ! Laquelle ?

    -          Je parle pour ne rien dire ou de la sorte à ce que personne, ni moi-même je vous rassure, car sinon ça serait trop facile, n’y comprenne rien.

    -          La ficelle n’est pas un peu grosse ?

    -          Oh, vous savez les plus grosses ficelles sont toujours les plus solides.

    -          Comme quoi ?

    -          Dire que je suis un progressiste par exemple, ça ne veut rien dire. Vous imaginez  quelqu’un qui se vende en tant que rétrograde ? Tout le monde est progressiste.

    -          Et vos mensonges alors, quels sont-ils ?

    -          Ah ! et bien que je vais mettre de nouveaux visages dans la vie politique, en fait c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes (demandez à ma femme), et tous ces nouveaux visages sont des anciens en politique.

    -          C’est tout ?

    -          … et qu’il faut une rupture avec le passé. Tout ce que je propose, c’est la même politique que Hollande, et pour cause, puisque c’est moi qui la lui ai soufflée. Mais le plus drôle, voyez-vous, c’est que je dise ça devant la France entière et que ça passe ! Le mensonge est une nécessité imposée par les électeurs eux-mêmes. C'est quand on dit la vérité que les électeurs ne veulent pas de vous. Il faut dire qu’avec mon visage d’ange on me donnerait le bon Dieu sans confession.

     

    -          Bien, nous recevons maintenant Jean-Luc Méchencon. Bonjour M. Méchencon. Mentez-vous souvent ?

    -          Ben oui, mais moi je suis plus intelligent que les autres, et mon destin est celui d’un césar !

    -          Sans blague ! Et pourquoi donc ?

    -          Parce que j’habille mes mensonges de vérité. Car mon seul but est de prendre le pouvoir et de dominer les autres. Mais ça je ne peux pas le dire. Alors je pompe sur Miss Piggy histoire de lui piquer des électeurs, et je drape mon discours d’un halo de démocratie. Et tout le monde fonce tête baissée !

    -          Ah bon ?

    -          Mais oui, voyons ! Regardez : j’ai fait la nique aux primaires de gauche. C’est le signe d’un grand démocrate ça ? Et puis je n’ai cessé de dénoncer la Vème République parce qu’elle ne permettait pas de représenter les petits partis, et maintenant qu’elle le fait, je veux en changer pour une VIème. Et je fais ça devant tout le monde ! Et tout le monde n’y voit que du feu ! C’est pas grandiose ça, hein !?

    -          A quoi attribuez-vous cela ?

    -          Je fais le pédagogue. Comme Miss Piggy je dénonce la réalité. Mais moi je propose des solutions toutes simples que les gens puissent comprendre, et voilà ! En fait les gens n’ont pas le temps d’aller dans le détail de mon programme et de ses implications, alors ils votent pour la simplicité. Ils votent simple parce qu'ils n'ont pas le temps. Ils votent pour ma gouaille aussi, c'est-à-dire pour l’apparence, voyez-vous, et ce d’autant plus qu’ils sont dans le désespoir. Ventre affamé n’a point d’oreille.

    -          Ah ! Et c’est parce que vous êtes à moitié sourd que vous êtes affamé de pouvoir alors ?

    -          Je ne ferais pas comme d’habitude, celui qui croit ne pas entendre ce qu’on lui dit, histoire d’avoir le temps de trouver une réponse, mais vous avez raison.

     

    -          A votre tour M. Fillon. Avez-vous menti devant la France entière ?

    -          Je mentirais si je disais que je n’avais pas menti.

    -          Quand ?

    -          Tout le temps. Les gens confondent le mensonge avec de la résolution, et la résolution avec une qualité morale. Le mensonge devient donc une qualité morale, et c’est depuis que j’ai compris cela que je n’arrête pas de mentir.

    -          Et ça marche ?

    -          Et bien voyez-vous ça passe quand on fait l’offusqué, celui qui est victime d’une cabale politique alors que ce n’est que moi-même qui ai fait ce dont on m’accuse ! Que voulez-vous, les gens et l’époque sont comme ça. D’ailleurs j’ai entraîné toute ma famille politique à me soutenir, c’est pas un signe ça ? Mais ça prend. Dans cette époque de réalité virtuelle, c’est la réalité même qui se dissout, et la paranoïa des théories du complot qui prospère. Il faut vivre avec son époque, c'est élémentaire en  politique, même si au bout du compte nos comportements ne font qu’alimenter de telles théories. In fine, dans ces périodes où tous se sentent perdus, il faut imposer un cap et l’imposer en tant que réalité vraie. Les gens ont besoin de ça même si  la morale y perd. Regardez Poutine, c’est ce qu’il fait, et ça fonctionne !

    -          Bon. Quelques exemples concrets, peut-être, de vos mensonges, pour satisfaire les lecteurs de « Closer » ?

    -          Quand j’ai dit que je me retirerais de  l’élection présidentielle si j’étais mis en examen, ou quand j’ai dit avoir employé mes enfants en tant qu’avocats alors qu’ils ne l’étaient pas. Ou quand j’ai dit que les costumes qui m’ont été offerts l’ont été sans contrepartie, ce qui indiquerait au passage que je sois quelqu'un de particulièrement peu reconnaissant. Enfin toute mon attitude est mensongère, je dis ce que les gens veulent entendre, et je leur pisse à la raie.

    -          Monsieur Fillon !

    -          Ouais ! Le notable de province qui vit depuis trente-six ans à Paris il te pisse à la raie, gros connard de mes deux !

    -          Bien. Ravi d’avoir fait la connaissance avec le vrai, l’authentique Fillon ! Et loin de moi de penser que Fi''on est un trou du cul.

     

     

    -          Pour terminer nous recevons enfin Benoît Hamon. Alors Benoît, est-ce que vous mentez ?

    -          J’essaye de ne pas mentir.

    -          Pourquoi ?

    -          C’est trop compliqué, ça me fait mal à la tête, et après on est obligé de s’enferrer dans ses mensonges. Et puis moi j’ai confiance dans les électeurs. Les électeurs ne sont, par exemple, pas dupes de Valls quand il justifie son acte vil de soutenir Macron au nom de la noble idée de barrer le chemin à Miss Piggy, puisque tout le monde sait que ce qui va compter, c’est la composition de l’assemblée nationale après l’élection, et que de ce point de vue, la Vème République montre son extrême versatilité, puisqu’elle est capable de basculer vers un système représentatif. Les électeurs ne sont pas non plus dupes de tous mes concurrents qui se disent antisystème et qui non seulement en font partie mais l’utilisent. Comme Fillon avec l’emploi de sa femme en tant qu’attaché parlementaire, ou Miss Piggy qui se dit contre l’Europe mais siège au parlement européen, ou utilise son immunité parlementaire, ou Macron qui a été au gouvernement et a fait partie de la fonction publique, ou Méchencon, qui est dans la politique depuis qu’on lui a volé sa tétine. Moi je suis le seul candidat du système ! Voilà !

    -          Bien. C’était benêt Hamon en direct de notre émission « interview sérum de vérité ». A demain j'espère, pour de nouvelles aventures !


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  • Farandole de l'absurde (78)

     

     

    Petite chronique malveillante, malpolie, et de mauvaise foi… à l’usage de ceux qui ne le sont pas.

     

     

    Olivier Mazerolle : « … le conquénat, euh le quinquennat… ». C’était pas la peine de rectifier.

     

     15/04/2017. Fake news : Hollande a décidé de ne pas se représenter. Mais c'est pas vrai que c'est une fake news ! Ben si c'est pas vrai c'est que c'est une fake news!

     

     

    16/04/2017.  Nous tenons à nous excuser auprès de nos fidèles auditeurs pour cette interruption d’antenne indépendante de notre volonté. Il se trouve que nous avons subi une descente des services secrets russes ou israéliens, (difficile de faire la différence vu qu’ils sont tous deux aux ordres de leur mafia), et qu’ils ont enlevé notre présentateur vedette, Jean-Pire Elrabache, oubliant au passage une valise entière de solution buvable de Penthotal, le fameux sérum de vérité.

    Nous avons donc confié la délicate tâche de  prendre la relève à un nouveau journaliste qui œuvrera désormais sous le pseudonyme de « Stef ». Il nous présente aujourd’hui son interview « sérum de vérité », concept révolutionnaire qui consiste à interroger des participants à l’élection présidentielle après leur avoir fait absorber une dose de Penthotal, à leur insu bien sûr.

     

    Aujourd’hui nous allons interroger les candidats sur le thème de la démocratie. Honneur aux dames, et nous recevons en premier Benoîte Hamon, car elle nous a avoué qu’il changerait de sexe si elle était élue Président de la République, afin de montrer son engagement envers l’égalité des sexes. A vrai dire il ne risque pas grand-chose.

    -          Alors, Benoîte, cette promesse de compagne est-elle symbolique de votre engagement démocratique ?

    -          Non, la démocratie c’est de pouvoir montrer son cul au perdant comme je l’ai fait avec Valls. Qu’est-ce que j’ai pu rigoler ! Je lui ai dit t’as perdu, t’embrasses mon cul ! Tu vas voir, il sent la rose ! Depuis il boude, hein ! Noir grave ! Pfff !

    -          Allez-vous trahir vos promesses de campagnes comme votre prédécesseur ?

    -          Ben c’est ça le jeu de la démocratie, alors qu’en dictature on impose des mesures qu’on n’avait pas promises, du style la fin de la liberté de la presse, la fin du vote, les exécutions sommaires etc. C’est quand même mieux la démocratie non ?

     

    Bien, et vous Miss Piggy. Que pensez-vous de la démocratie ?

    -          La démocratie est une dictature molle, à laquelle il faut du Viagra : moi !

    -          Vous ? Euh, n’avez-vous pas l’impression de prendre en traître les électeurs ?

    -          Je les prends quand je veux et où je veux. D’ailleurs, soit ils sont cons, soit ils sont au courant qu’à cause de l’Europe droite ou gauche c’est la même politique, donc il n’y a déjà plus de démocratie. Et puis quand je vais voir Pou, Pou… Pou…

    -          Poulidor ?

    -          Nan ! Pou… Pou…

    -          Poutou ?

    -          Nan ! Bordel de pompe à cul ! Poutine, voilà, c’est pas pour cueillir des pâquerettes, hein, c’est pour avoir les ficelles du métier ! Donc plutôt qu’on impose une dictature aux électeurs ils n’ont qu’à voter pour elle, comme ça au moins ils l'auront choisie.

    -          Il se dirait que votre père aurait le ministère de l’intérieur ?

    -          Papa ! Je t’aime ! Plein de papouilles à toi mon Papou d’amour !

    -          Euh vous pouvez retirer vos doigts de votre culotte ?

     

    La parole est à M. Fillon. Alors j’espère que vous, au moins vous allez la respecter cette démocratie…

    -          Ouais, comme en 2005 quand on s’est assis sur le référendum ! Rhôôô !

     

    M. Méchancon, s'il-vous-plaît, ne me dites pas que…

     

    -          La démocratie j’y tiens ! C’est pour ça que j’appellerais une constituante pour fonder la VIème République.

    -          Pourquoi, elle est pas bien la Vème ?

    -          Ben non, là il y a trop de partis de représentés. Avant c’était simple, yen avait deux, mais là c’est le bordel.

    -          Vous devriez en être satisfait,

    -          Non, il y a moins de place pour moi.

    -          Donc si j’ai bien compris après avoir été élu, vous démissionnez et vous fondez la VIème République. Et vous, que devenez-vous ?

    -          Ben président à vie de la VIème. Vous êtes bêtes ou quoi ? Si je fais de la politique c’est pas pour ramasser des pissenlits au bois de Boulogne !

    -          C’est ça votre respect de la démocratie ?

    -          Mais attendez, les gens sont au courant, depuis que je me suis assis sur les millions d’électeurs de la primaire du PS, primaire dont je n’ai d’ailleurs pas voulu. Si les gens n’ont pas encore compris que je suis un facho de gauche, c’est qu’ils sont cons. D’ailleurs ils sont cons.

     

    Ah ! M. Macron ! Votre version de la démocratie ?

    -          Donner aux électeurs l’illusion de voter pour du neuf. Un neuf pour eux. C’est l’emballage qui compte. J’ai une belle gueule, et avec ça les gens gobent n’importe quoi !

    -          C’est vrai ça, je ne comprends jamais rien à ce que vous dites et vous n’avez jamais été aussi haut dans les sons d’âge. Tenez, j’ai vu sur internet que votre avatar serait Julien Sorel ?

    -          Ah ! Internet !

    -          Rastignac alors ?

    -          Rastignac il a la gnaque !

    -          Et la démocratie ?

    -          J’l’encule profond et encore avec du sable !

    -          Oh ! Madame va se fâcher ce soir…

    -          Meuh non, j’la calcule Rênal*…

     

    Chers électeurs, c’était l’interview vérité des candidats sur le thème de la démocratie. Demain l’émission s’intitulera "Politique, Mensonge et Vidéo, cocktail détonnant de la politique ?"

     

    * Le Rouge et le Noir


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  • Aphorismes et autres bêtises (122)

     

     

    1926. C’est quand on n’arrive pas à être aussi bête qu’on le voudrait qu’on peut mesurer sa propre bêtise.

     

    1927. A l’issue de la visite, Alice eut de la visite.

     

    1928.    Bon, on se fait la bise ?

    – Bah allez, oui, chuis plus à un Herpès près après tout…

     

    1929. C'est chez le marchand de primeurs qu'on trouve des choux emballés dans du journal, alors que c'est chez le marchand de journaux qu'on trouve la primeur des infos dans des feuilles de choux. C’est à plus rien n’y comprendre !

     

    1930. Sans passion rien ne vaut la peine d’être fait. Sans raison rien n’est fait.

     

    1931. Quels cons sensuels Paul et Mick !

     

    1932. Extrait du dictionnaire 1.0 du « ben parler de la langue française » : Imbécile : sage qui a compris toute la bêtise de l’intelligence ; à ne pas confondre avec son antonyme  l’intelligent : celui qui a compris toute l’intelligence de la bêtise.

     

    1933. C’est dans l’espace entre le légal et le moral que le sentiment d’injustice se niche.

     

    1934. L’amour est une larme qui n’a pas encore coulé.

     

    1935. Énerver : enlever les nerfs. Enlever les nerfs : calmer.

     

    1936. Le masseur est un despote quand il étire Annick.

     

    1937. Il avait des airs à Sa(h)ara.

     

    1938. Ça m’casse les couilles quand Sam gave la chatte.  

     

    1939. La vieillesse est une longue fatigue qui se termine par un long sommeil.

     

    1940. Ce que tu ne fais pas aujourd’hui, dix fois tu feras demain (nouveau proverbe champêtre).


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